Blog de Nathalie

la Camargue en début de saison

la Camargue en janvier


J'aime périodiquement me retrouver dans cette merveilleuse région. Je descends régulièrement dans le même gite au Salin-de-Giraud. Il est tenu par un charmant et serviable couple.

En ce début de janvier, j'y étais avec une amie, Béatrice. Elle m’accompagne assez souvent. J'avais besoin d’un changement d'air. Quelle autre destination choisir que ce lieu magnifique !

A cette saison le nombre d'espèces d'oiseaux est moins nombreux mais il y a suffisamment à observer.
J’ai pu rencontrer, furtivement, mon premier Busard pâle, puis d'autres busards, tel que le Saint-Martin et celui des roseaux. Une Cigogne noire, que je n'avais observée que de rare fois en vol, se trouvait au fond d'un champ en compagnie d'un Héron cendré et d’une Grande Aigrette.
En ce lieu magique on découvre beaucoup d'oiseaux du milieu aquatique. Je serai plus précise lors de mon prochain séjour.

Mais que serait la Camargue sans ses magnifiques Flamants roses !

Le soir, quand le soleil le permet, nous pouvons admirer de magnifiques couchers de soleil !

Je vais souvent au Piémanson, après le village de Salin-de-Giraud, jointure entre la mer Méditerranée, la Baisse de Cinq Cents Francs (parallèle au bout du Rhône) et le grau de Piémanson, situé après le salin. Cette configuration particulière des lieux permet, toute l’année, un niveau d'eau variable favorable aux limicoles.

Les paysages sont, en tous lieux, grandioses. Les chevaux camarguais vivent en quasi liberté dans d'immenses propriétés à proximité des troupeaux de taureaux. Dans cet espace infini où la liberté semble être réelle, mon cœur exulte! Je suis emballée par la diversité des spectacles. Mon appareil de photos et moi sommes sur le qui-vive, prêts à saisir ces pures moments de bonheur.

Mis à part le monde animal, j'y ai vu des hommes au travail.Les coupeurs des roseaux, suant au soleil en rassemblant les bottes qui serviront à confectionner des parasols et à couvrir les maisons. Les gardians, vissés sur leurs chevaux, sont eux occupés à surveiller, rassembler et trier les taureaux. Dans ces vastes étendues marécageuses, l'homme et sa monture, soudés l'un à l'autre, virevolte car ils ne font qu'un! Même si ces spectacles sont rares à observer, je suis conquise par la beauté du spectacle!

Avec ce premier article et ses photos j’espère vous donner l'envie de suivre mes aventures. J’essaierai, au fil des semaines, de vous faire partager les émotions que j’ai ressenties sur le terrain.

Et l’aventure continue....

Nath

La Sauge à Cudrefin

Mon havre de paix. Quand ça ne va pas et que je ne veux pas partir trop loin, c'est là que je veux aller!

Moment de pause. Toujours quelque chose à voir ou entendre.... Le calme!

Sur la route, je fais toujours, en saison des cigognes blanches, une halte au haras national Suisse, à Avenches. Les cigognes viennent chaque année s'y reproduire, beaucoup de nids sur les toits. C'est magnifique!

Revenons à Cudrefin, là se trouvent au centre Birdlife, 2 étangs, le grand et celui des martins pêcheurs. Ce dernier est très actif, de l’offrande au nourrissage sauf en période de couvaison où ils se font rare. Il y a de 2 à 4 portées par année. Un mur y a été fait pour qu'ils s'y trouvent bien, mais bien sûr ils sont absolument libres. Après chaque nourrissage, ils vont se baigner, les martins pêcheurs étant très propre, c'est essentiel à l'entretien de leur plumage, pour pouvoir plonger chercher les poissons entre autres. Ce sont de magnifiques oiseaux à observer.
Dans cet étang j'y ai pu y observer d'autres oiseaux, tel que Remiz penduline, bihoreau gris, héron, cendré, foulque macroule, même un pic épeichette venu piquer les roseaux nous a rendu visite. Des couleuvres également viennent traverser cet étang. La faune peut aussi venir faire un clin d’œil, tel que chevreuils et renards, j'y ai même observer un chat forestier, qui a été baptisé Heidi. Lors de nocturne on peut y observer le castor.

Sur le chemin pour aller au premier observatoire du grand étang, l'an dernier surprise, une effraie des clochers se reposait dans un arbre de la forêt par une chaude journée.

Sur ce grand étang, il y a souvent des oies cendrées, des passages de courlis cendrés, divers limicoles et anatidés.

A l'intérieur de ces observatoires on peut y voir des nids de bergeronnettes grises qui les construisent sur les poutres ou derrière un panneau. Il faut être respectueux, ne pas les prendre en photo, respecter une distance mais c'est super émouvant à observer.

Sur le site en général il y a divers serpents, surtout des couleuvres à collier mais également des grenouilles en grand nombre et libellules.

Ensuite en dehors du centre, on peut longer le canal de la Broye, jusqu'au lac de Neuchâtel. Mainte observation à y découvrir aussi, tel que les nids des cormorans en très grand nombre.

L'Auberge de la Sauge, est vraiment très sympa et on y mange très bien. Les patrons sont adorables, ce qui aide à s'y sentir si bien.

J'espère vous avoir donné l'envie de vous y balader!

A bientôt!

Nath